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[Traditions] Recueil de traditions Rohirrim

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[Traditions] Recueil de traditions Rohirrim Empty [Traditions] Recueil de traditions Rohirrim

Message  Engelwine Mer 14 Nov 2012, 15:39

Recueil de traditions Rohirrim
(sources : livres du SDA, Livre de la Marche et références Web...)

Ce recueil a pour but de vous apporter quelques éléments du folklore Rohirrim pour agrémenter  vos interprétations et textes RP. En effet, il existe pléthores de textes sur les traditions elfiques mais peu de choses sur le Rohan (hormis le livre de la Marche et le complément ICE JRTM Cavaliers du Rohan où se battent en duel 2 ou 3 références aux coutumes...)
Ce post centralise donc différentes sources afin de faciliter vos recherches et de vous éviter d'appliquer des traditions européennes récentes en lieu et place des supposés rituels scandinaves reconstitués du XIème siècle faute d’avoir l’information.
Il sera amener à évoluer (si vous avez des remarques constructives avec des références) et sera complété au fil de mes recherches.

...Et le premier qui me dit "Tolkien l'a pas écrit alors ça n'existe pas..." je lui fais bouffer le crotin de mon cheval par les trous de nez... parole d'Aéledfeorh...



Le verre à l'étrier

Il est coutume de présenter un verre de vin ou autre breuvage à un homme déjà à cheval qui se prépare à faire un long voyage ou qui part au combat. On l'appelle aussi verre de la séparation.


La cape des rohirrim

La cape d'un rohir est un vêtement précieux. Elle est le symbole de son poste, sa formation, ses capacités de commandement et de son rang. Elle est utilisée comme symbole de son statut et possède de nombreux usages: Elle protège du vent, de la pluie et du froid lorsqu'il est à cheval. La cape lui sert aussi de couverture lors de ses patrouilles et déplacements. Elle le protège lui et tout ce qu'il a de plus cher en les mettant en sécurité, au chaud et au sec.
Il est d'usage de considérer que s'il enroule une femme dans sa cape, il fait une déclaration et qu'elle est alors sous sa protection. C'est un signe visible pour tous que cette femme lui est chère. Faute de cérémonie proprement dite, parfois sur le Riddermark, être vu ou prise enveloppée dans le manteau d'un rohir est une déclaration et voir un symbole du mariage


Le salut des Rohirrim

Les hommes en armes souhaitaient la bienvenue en montrant la poignée de leur épée


Le Wereglid (le prix du sang)

Le Wereglid est une compensation financière payée par une personne à la partie blessée et à cas de mort, à sa famille


La religion chez les Rohirrim

Des rituels célèbrent la vie, la fertilité, et le cycle des saisons. La plupart des rites sont accomplis au sommet de collines, dans des vallons de montagnes, ou au pied des pics. Ils vénèrent Eru et les Valar, et en particulier Araw (Oromë), qu'ils nomment Béma. Les anciens Cultes du Loup et celui de la Terre sont maintenus. (Se rapproche de la Mythologie germanique et nordique)
*Partie en construction*


Les rites du mariage (gieftaþēaw)

Liens de référence:
http://skraelingland.awardspace.com/mariage.html
http://idavoll.e-monsite.com/pages/vie-quotidienne/mariage-de-la-ceremonie-a-la-nuit-de-noce.html

Préambule

Hormis la tradition de la cape qui peut faire office d'union officielle entre un homme et une femme, il n'y a pas de trace de rituels de mariage rohirrim dans les écrits publiés de Tolkien.  Je suis donc partie de la religion rohirrim qui est tirée de la religion scandinave païenne et j'ai élargi le champ de recherche sur le thème du mariage tout en restant dans cette période (XIème siècle). Même en partant de ce postulat, il existe très peu de traces écrites de ces mariages en Scandinavie préchrétienne vu que la transmission du savoir était orale (cela explique surement que Tolkien en parle peu, faute d'informations à l'époque sur le sujet) Seules quelques apparitions majeures dans l'Edda poétique (le plus célèbre recueil anonyme de chants et de poèmes islandais) ont permis de reconstituer les détails de la cérémonie.
Comme dans beaucoup de civilisations, le mariage était surtout une affaire ; une union permettant l'ascension sociale qui était souvent arrangée. Mais je ne traite pas de cette partie et je me cantonne aux rites de la cérémonie elle-même, pour le reste débrouillez-vous en RP Wink


La date du mariage

Il est de préférence organiser un vendredi d’automne dans les traditions nordique (jour de la déesse de l’amour et de la fertilité Freya). Pour ce qui nous concerne on peut se limiter aux raisons plus pragmatiques :
L’automne est la saison de toutes les fêtes et des banquets chez les Rohirrim.
Vu que l’hydromel est la boisson du mariage, l’automne signe le moment où une bonne quantité de miel est disponible pour la production de cette boisson en quantité suffisante pour les noces qui peuvent durer jusqu’à 1 semaine
On peut aussi supposer qu'il vénérait Yavannah, mère de la nature ce même jour.


Les préparatifs de la cérémonie de noces

Suivant le mode du rite de passage, les jeunes mariés devaient subir une préparation rituelle visant à les détacher l'un comme l'autre de leurs anciens rôles en tant qu’adultes non mariés et à les préparer à leurs nouveaux rôles d'époux. Cette transition pouvait être beaucoup plus extrême pour une femme, puisqu'elle passait non seulement du statut de la femme à celui de l'épouse, mais aussi du statut de la jeune fille à celui de la mère, dans bien des cas.

A noter que les enfants conçus entre les fiançailles et le mariage proprement dit étaient considérés comme légitimes.


La future mariée

La veille du mariage, la future mariée étaient probablement isolée avec des femmes préposées dont une gyðja (prêtresse, ancienne du village) afin de superviser les préparatifs.
La future épouse devait prendre un bain composé d’huiles essentielles, d’herbes et de fleurs associées à la fertilité. Ce bain prenait alors le rôle de rite purificateur.
Pour symboliser de manière visible la perte de son ancien rôle en tant que jeune fille, on pouvait lui ôter ses vieux vêtements et tout symbole de son statut de femme non mariée comme le kransen (cercle doré ornant la tête des jeunes filles encore vierges).
Pendant le bain, les femmes et la gyðja l’instruisaient sur son futur rôle d’épouse.

Les préparatifs de fin de la jeune mariée impliquaient l'habillement pour la cérémonie. La jeune mariée ne portait apparemment pas de tenue spéciale comme c'est le cas dans les mariages d'aujourd'hui. Les cheveux de la jeune mariée étaient laissés libres: la cérémonie de noces et le banquet étaient la dernière fois où elle portait ses cheveux déliés et découverts. La future mariée portait aussi la couronne de noce, un héritage gardé par sa famille et porté seulement pendant les festivités des noces.


Le futur marié

Comme la jeune mariée, le marié faisait l'expérience des fonctions du rite de passage, y compris la séparation et le changement de son ancienne identité. Les préposés du marié étaient son père, ses frères mariés, d'autres hommes mariés et peut-être un goði (prêtre ou ancien du village). Puisque les hommes ne portaient pas de signe ostentatoire de leur célibat, le déplacement symbolique de leur ancienne identité suivait un rituel fort différent de celui suivi par la future jeune mariée. Le marié était dans l'obligation d'obtenir une épée héréditaire appartenant à un ancêtre décédé afin de l'utiliser plus tard dans la cérémonie de noces. Ceci fournissait une occasion pour le marié d'être confronté par un homme déguisé comme un fantôme, ou aptrgangr de son ancêtre, qui pouvait procéder à l'instruction du jeune homme en lui rappelant son histoire familiale et ses origines, l'importance de la tradition et le besoin de continuer la lignée héréditaire. D'autre part, l'épée que le marié devait se procurer pouvait au lieu de cela être obtenue d'un parent vivant, avec une transmission complète de l'histoire familiale. De la même façon, il passait par le rite du bain. Ensuite, le marié pouvait alors être paré pour le mariage. A nouveau, aucune tenue vestimentaire spéciale n'est connue pour le marié, hormis qu'il portait son épée nouvellement acquise pendant la cérémonie.


La cérémonie

Le premier ordre du jour était l'échange de la dot et du mundr devant témoins. Une fois que les considérations financières étaient réglées, la cérémonie religieuse pouvait alors avoir lieu. Bien que de petits temples familiaux semblent avoir existés, la cérémonie était probablement tenue au grand air, soit dans un espace dégagé soit dans un site tel qu'un bosquet (ou vé) que l'on considérait sacré. Tenir la cérémonie à ciel ouvert aurait non seulement offert une meilleure visibilité pour les invités de la noce et les témoins, mais aurait aussi été plus approprié pour un rite invoquant les déités de la fertilité et du mariage.

Les invités qui assistaient aux noces étaient en nombre égal de la part des deux familles et le père de la mariée servait habituellement de prêtre.

Le lieu de cérémonie était entouré d’un cercle enflammé. (vafurlogi)
La jeune mariée était escortée dans le cercle de feu, précédée par un jeune parent portant une épée de grande qualité qui serait son cadeau de noces à son nouveau mari.
Sur un autel de pierre était placé un bol sacrificiel remplit d’hydromel. Il servira à asperger les mariés et leurs invités à l’aide d’un paquet de brindilles de sapin.

(NDLA : pour la suite, les textes du prêtre et des mariés ont été adaptés aux croyances des Rohirrim dans le lore de Tolkien.Attention, cC’est une libre adaptation de ma part.. Par ailleurs,  les liens fournis précédemment vous guideront vers les textes originaux
Les valars n’ont pas été choisis au hasard, j’ai essayé de trouver ceux ou celles qui correspondaient le plus aux dieux appelés lors de cette cérémonie
Frigg (patronne le mariage et la maternité, qui connait l’avenir) est devenue la valar Vairë (tisserande, dame du temps qui tisse les événements)
Freya (déesse de l’amour et de la fertilité) est devenue la valar Yavannah(reine de la nature)
et comme il n’y a pas d’équivalent pour Vàr, j’ai pensé qu’Eru pouvait être le garant de ce serment
Thor a été remplacé par Oromë qui est particulièrement vénéré chez les Rohirrim car son cheval serait à l’origine de la lignée des Mearas.
Les deux liens ont évidemment transcrit différemment la cérémonie, chaque chercheur l’ayant aussi interprété à leur façon. Par exemple, dans un cas le rite de l’hydromel est effectué pendant la cérémonie et l’autre pendant le banquet… j’ai choisi le premier cas parce qu’il fallait … faire un choix^^, libre à vous de modifier cette partie…)


Le prêtre (goði)
« Je nomme tous ceux qui sont présents ici comme témoins des actes justes que je vais poser, donc aidez-moi Valars et Eru, Père de tout. Salut au jour, salut aux fils du jour, salut à la nuit et le regard bienveillant de ses filles qui nous garantit la victoire. Salut Eru, les valars, salut Arda généreuse, donne-nous sagesse et des mains remplies de grâce tant que nous vivrons ».

Le prêtre interpelle les futurs mariés et invités pour faire une annonce importante
« Je consacre cette assemblée au nom de Vairë, la tisserande, maitresse de nos destinées »
« Je consacre cette assemblée au nom de Yavannah, reine de la nature, symbole de fertilité »
« Je consacre cette assemblée au nom d’Eru, Père de tout, protecteur des serments perpétrés entre les femmes et les hommes. »

Le prêtre se tourne vers le futur marié et dit :
Jeune et solitaire sur le long chemin,
Jadis, je perdis mon chemin :
Riche je devins lorsque j’y rencontrais une femme ;
La femme fait la joie de l’homme.

Le futur époux :
Ensuite, le marié présentait à sa jeune épouse l'épée de ses ancêtres qu'il avait si récemment récupérée, en posant sur la poignée l’anneau (l’alliance). La jeune mariée devait ensuite tenir cette épée dans l'espoir de la remettre un jour à son fils.
Il dit : « J’en appelle à tous ici présents de témoigner que moi, xxx, je prenne cette femme, yyy, comme épouse et que je comprenne totalement la solennité et la responsabilité de ma décision. »

Le prêtre s’adresse à la future mariée :
« Un pin sur une colline aride stagne
N’ayant ni écorce et aiguille pour se défendre,
Il en est de même pour la femme sans compagnon :
Comment pourrai-elle vivre longtemps ? »

La futur mariée :
Elle donnait alors à son mari l'épée qui l'avait précédée à la cérémonie et de la même façon présentait l’anneau sur la poignée à son futur époux.
Elle dit : « J’en appelle à tous ici présents de témoigner que moi, yyy, je prenne cet homme, xxx, comme époux et que je comprenne totalement la solennité et la responsabilité de ma décision. »

(notes : L'épée héréditaire signifiait les traditions familiales et la continuité de la lignée, tandis que l'épée donnée au marié par son épouse symbolisait le transfert du pouvoir de tutelle et de protection du père sur la jeune mariée à son nouveau mari.
On présentait l'anneau de la jeune mariée sur la poignée de la nouvelle épée du marié et il en allait de la même façon pour lui : cette juxtaposition de l'épée et des anneaux plus loin "souligne la sacralité du contrat entre l'homme et la femme et la nature de l'engagement qu'ils prennent ensemble, de sorte que l'épée n'est pas une menace pour la femme seule, mais envers quiconque briserait le serment ". Avec les anneaux à leurs doigts et leurs mains jointes sur le pommeau de l'épée, le couple échangeait alors leurs vœux.)


Le prêtre s’adresse à la future mariée :
« Prends cette corne pleine d’hydromel sacrée pour sceller les vœux que tu as prononcés ! »

La future mariée remplit la coupe de son futur époux :
« Je verse cette corne au nom de Vairë, la tisserande, maitresse de nos destinées »
« Je verse cette corne au nom de Yavannah, reine de la nature, symbole de fertilité »
« Je verse cette corne au nom d’Eru, Père de tout, protecteur des serments perpétrés entre les femmes et les hommes. »

Pendant qu’il boit, elle récite :
« Cette bière je t’apporte, Chêne-de-bataille,
Mêlée de force et de puissante gloire ;
Des charmes elle contient et des signes guérisseurs
De très bons sortilèges et des runes joyeuses »

Le futur marié réplique :
« Je verse cette corne au nom d’Oromë, protecteur de notre peuple»
« Je verse cette corne au nom de Vairë, la tisserande, maitresse de nos destinées »
« Je verse cette corne au nom de Yavannah, reine de la nature, symbole de fertilité »

Le futur marié boit par 3 fois et tend la corne à sa future épouse :
« Longue est la nuit
Encore plus longues sont deux nuits !
Comment pourrai-je survivre à trois nuits ?
Un mois semble aussi long que de passer cette nuit »

Le prêtre termine en disant :
Placez vos mains sur l’anneau sacré ! Au nom d’Eru, jJe vous proclame mari et femme !
(La mariée reçoit alors sa couronne nuptiale qui ne sera retirer que lors de la nuit de noce)


Le banquet

Le banquet commençait par la « course à la mariée ». Cette étape consistait en une course des membres de deux familles jusqu’au banquet. La dernière famille arrivée devait servir l’hydromel à l’autre la nuit entière.

Quand la jeune mariée parvenait à la porte de la salle, elle était arrêtée par le marié, qui bloquait l'entrée dans la maison avec son épée découverte mise à travers de la porte. Il devait escorter son épouse jusqu’à l’intérieure de la halle en traversant le seuil sacré de la porte. Si elle trébuchait cela était un signe de mauvais présage pour le couple nouvellement marié.

Une fois le couple entré, le mari plongeait son épée dans l'arbre-pilier, soit un pilier de soutien de la maison, afin de "d'évaluer la chance du mariage par la profondeur de la cicatrice ainsi faite" de plus cela témoignait de sa virilité.

La fête et les réjouissances entamées duraient tout le restant de la semaine. Danse, lutte et flytings ou concours d'insultes assuraient le divertissement pour les invités, tandis que certains des participants présentaient les lygisogur, les si bien nommées "histoires du couché" qu'ils avaient composées pour l'occasion, mettant en avant des histoires de gens célèbres, une sélection de poésie, de romance et de surnaturel, tournant souvent du thème d'un mariage.


La nuit de noce

On dit que les mariés devaient boire l’hydromel pour les 4 semaines suivant le mariage. C’est ce qu’on appelle la lune de miel car le cycle de la lune dure approximativement 4 semaines.

Le prêtre bénissait la fertilité de la jeune mariée et ensuite le couple était accompagné jusqu’ à la chambre nuptiale par 6 témoins (qui validait que le couple allait ensemble jusqu’à la couche). Devant les témoins hilares racontant diverses paillardises et phrases pleines de sous-entendus, le mari retirait lui-même la couronne nuptiale de sa femme comme un symbole de leur union charnelle.  Une fois les témoins partis, le mariage pouvait  être consommé.


Le cadeau du matin

Le matin suivant, le mari et la femme étaient de nouveau séparés pour peu de temps. Les femmes préposées aidaient la jeune mariée à s'habiller et dès lors ses cheveux étaient tressés ou  attachés en une coiffure réservée aux femmes mariées puis couverts d’une bande de tissu tissée ornée de fils métalliques liée autour du front.

Une fois vêtu en femme mariée, celle-ci était escortée dans le hall pour achever les conditions légales finales du mariage. Devant les témoins, le mari payait à sa femme le "cadeau du matin", signifiant que le mariage était maintenant consommé, et lui livrait la garde des clés pour les diverses serrures de sa maison, symbolisant ainsi sa nouvelle autorité en tant que maîtresse du foyer.


Le divorce

Le divorce permettait à un couple malheureux de se séparer et d'essayer à nouveau avec de nouveaux partenaires, avant que les ressentiments n'aient pu se développer en une haine qui pouvait engendrer des querelles et de la violence.

Le divorce est effectué de façon unilatérale par l’homme ou la femme.
Voici quelques exemples de raisons de divorce auprès d’un conseil :
- Le premier cas était si le couple s'était donné "de grandes blessures"

- couple était trop pauvre pour se soutenir et devait compter sur leur famille pour les assister, ou qu'ils étaient forcés par leur famille de divorcer, ou  "si un conjoint avec peu ou pas d'argent propre (à lui ou à elle) était soudainement chargé de soutenir financièrement des parents pauvres, permettant ainsi au partenaire qui demande le divorce de mettre ses biens en sécurité et d'échapper ainsi à la prédation des beaux-parents.

- si un mari essayait d'emmener sa femme hors du pays contre sa volonté

- ou invoquer l'incompatibilité, une antipathie générale, ou la tristesse dans le mariage


Les funérailles

Le « cimetière » est comme dans le haut moyen âge, hors les murs de la cité. Les Cavaliers de Rohan sont mis en terre sous des monticules de terres, des tumulus, recouverts d’une fleur blanche appelée Simbelmynë, symbole de mémoire puisque le terme signifie « evermind », « ne m’oublie pas ».

La chanson d’Eowyn

(vous pouvez l’écouter en audio ici: http://www.elvish.org/gwaith/movie_soundtrack_ttt.htm)

Bealocwealm hafað fréone frecan forth onsended
giedd sculon singan gléomenn sorgiende
on Meduselde þæt he ma no wære
his dryhtne dyrest and mæga deorost.
Bealo...


Une mort cruelle a emporté le noble guerrier
Une chanson doit chantée ménestrels affligés
Dans Meduseld qu'il n'est plus,
A son seigneur le plus cher et bien aimé frêre
«Une mort cruelle ...»

*en construction / recherche de sources sur les rites de préparation*


Le nom, lien entre les vivants et les morts

Les noms inscrivent les personnages dans une lignée ou une fratrie, les liants à la fois aux vivants et aux morts. C’est le cas notamment chez les Rohirrim : Théodred est nommé d’après son père Théoden alors qu’Éowyn et Éomer sont nommé par rapport à la lignée de leur propre père. Ainsi, même si le fait de donner un nom à un enfant intervient à la naissance, ce rite est-il lié également aux rites de morts. Le nom du défunt survit ainsi à travers celui des vivants. Le nom d’un mort peut également être donné à un enfant.
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